La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) prend les grands moyens pour diminuer le nombre d’accidents du travail. Elle redouble d’efforts pour sensibiliser les employeurs, mais aussi auprès des travailleurs à risques. Pensons notamment aux campagnes de sensibilisation annuelles.
Plusieurs moyens ont été mis en place par la CNESST pour agir en prévention en santé et en sécurité du travail (SST). Par exemple, on retrouve les mutuelles de prévention, la prise en charge de la SST, les droits et obligations des employeurs et travailleurs, etc.
L’un d’entre eux prend la forme de la tolérance zéro en entreprise.
Les tolérances zéro sont neuf cibles que la CNESST a élaborées et sur lesquelles les entreprises concernées doivent tabler davantage pour diminuer, voire enrayer des accidents du travail. Les cibles de tolérance zéro touchent des secteurs d’activité bien précis pour que s’intensifie la mobilisation auprès des acteurs de l’industrie.
Chacun de ces dangers fait l’objet d’un plan d’actions ciblées pour des secteurs spécifiques « dans le but de mobiliser les efforts de tous pour éliminer les dangers et réduire le nombre d’accidents ».
En cas de manquements aux règles, la CNESST pourrait arrêter les travaux en vertu de l’article 186 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST). De plus, des poursuites pénales pourraient être entamées et des constats d’infraction émis, selon les articles 236 ou 237 de la LSST.
Les risques de se blesser en entreprise sont bel et bien présents. Certaines industries, comme la construction et le domaine manufacturier, sont encore plus concernées en raison de la nature des tâches à risque qu’accomplissent les travailleurs.
La politique de tolérance zéro mise en place par la CNESST exposait des secteurs d’activité ciblés et spécifiques. Depuis, elle s’est élargie et maintenant tous les milieux de travail doivent s’y impliquer afin de prévenir au lieu de guérir, quel que soit l’environnement de travail.
Afin de parvenir à améliorer les statistiques d’accidents du travail, de lésions et autres maladies professionnelles, employeurs et travailleurs doivent travailler dans la même direction. Pour ce faire, les deux parties doivent s’impliquer pour bien identifier les risques, rédiger des plans d’actions et mettre en place des solutions tangibles.
S’unir est nécessaire pour éliminer les dangers et les risques possibles. Afin d’éviter de fâcheuses conséquences irrémédiables (ex. paralysies, cancer incurable), la collaboration apparaît comme un passage obligé dans la mise en place d’un bon programme de prévention. À ce sujet, n’hésitez pas à faire appel à votre conseiller en prévention de Novo ou à consulter votre Espace client pour obtenir la documentation nécessaire à l’élaboration de votre programme.
Travailler ensemble en vue d’intégrer la SST dans les activités quotidiennes est la clé de la réussite en prévention et pour répondre aux lois, normes et autres politiques, comme le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), de même que le Règlement sur les produits contrôlés (RPC), au fédéral, et le Règlement sur l’information concernant les produits contrôlés (RIPC), au provincial.
Toutes et tous ne doivent ignorer les conséquences d’un travail quel que soit l’environnement dans lequel ils évoluent. Des phrases comme « On a toujours travaillé comme ça » ne peuvent être tolérées. Il faut passer de la parole aux actes et agir pour le bien d’autrui et pour son propre bien-être!
Sources :
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), [En ligne], [csst.qc.ca/prevention/tolerance-zero/Pages/tolerance-zero-definition.aspx] (Consulté le 28 mai 2018). [Nouvelle page Web de redirection : cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/identifier-corriger-risques] (Consulté le 6 mai 2021).
Publications Québec, « Règlement sur l’information concernant les produits contrôlés », [En ligne], remplacé le 3 juin 2015. [legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/S-2.1,%20r.%208/] (Consulté le 28 mai 2018).
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Le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) a été mis sur pied en 1988 en vertu de la Règlementation sur les produits contrôlés pour les produits dangereux pancanadiens. Ce système de prescription obligatoire est appliqué partout au Canada.
Vivement le retour de la chaleur et des beaux jours d’été! Le soleil plombe et offre un regain d’énergie à tous. Néanmoins, quelques précautions sont à prévoir lors de la saison chaude. Les fortes chaleurs d’été peuvent occasionner divers malaises et mettre en danger les travailleurs. Chaque année, en moyenne 18 travailleurs sont victimes de troubles liés au travail à la chaleur au Québec, selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).