Afin d’éviter les répercussions négatives d’une exposition prolongée au bruit pour ses travailleurs, l’employeur doit mettre en place des mesures préventives et veiller au maintien de celles-ci.
Voici quelques pistes de solutions.
Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (IRNS) de France, les principales obligations de l’employeur se résument à éviter tous les risques en combattant ceux-ci à la source. L’employeur doit donc veiller à remplacer ce qui est dangereux et prendre des mesures de protection communes pour l’ensemble de ses employés.
Plus précisément, cela consiste à agir sur la source du bruit, sur sa propagation, sur l’équipement et sur le lieu de travail. En priorité, l’employeur doit analyser l’efficacité des mesures de protections individuelles comme le casque serre-tête ou les bouchons d’oreilles et, si nécessaire, apporter des améliorations.
De plus, il doit remplacer les matériaux jugés trop bruyants, limiter les accès aux zones bruyantes, éloigner les travailleurs de celles-ci ou améliorer l’insonorisation des locaux. Finalement, l’employeur doit fournir à ses employés des instructions et des règles de prévention claires à suivre afin d’assurer leur santé et leur sécurité.
Essentielles pour assurer la qualité de vie des travailleurs, les démarches de prévention et d’intervention engendrent aussi des avantages considérables aux entreprises. Par exemple, les risques associés aux accidents de travail diminuent si les employés détiennent une bonne acuité auditive. En effet, il y aura moins d’accidents associés aux avertissements sonores et aux bris d’équipements, car ils seront repérés plus facilement.
De ce fait, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) estime que l’employeur profitera d’une diminution des coûts d’indemnisation et des frais d’expertise liés aux contestations de dossiers de réclamation. L’entretien préventif de ses machines encouragera aussi une économie d’énergie et une diminution des dépenses, ce qui contribuera à la bonne réputation de l’entreprise et à sa santé financière. De plus, un environnement moins bruyant est plus agréable et moins stressant. Cela entraînera une hausse de motivation des travailleurs, de leur rendement et, conséquemment, des performances globales de l’entreprise.
Bref, la prévention des risques associés au bruit est essentielle à la bonne santé des travailleurs, mais aussi au bon fonctionnement de l’entreprise. En respectant les règles de sécurité et en intervenant de façon responsable, l’employeur économisera des sommes importantes et les employés évolueront dans un environnement sécuritaire et agréable.
Consultez également notre article Le bruit : comment affecte-t-il vos employés? pour en savoir plus sur le sujet.
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Sources :
CSST – Commission de la santé et sécurité du travail (maintenant la CNESST), « Réduire le bruit en milieu de travail, informations générales et techniques illustrées », Pour mieux s’entendre, 1998, 75 pages.
INRS – Institut national de recherche et de sécurité, Santé et sécurité du travail, Dossier Bruit : « Démarche de prévention », Mis à jour en 2014, [En ligne] [www.inrs.fr/risques/bruit/demarche-prevention.html].
PERROT Ludivine, CLABAUT Amélie. « Le bruit en locaux de travail », Master prévention des risques et nuisances technologiques, 33 pages.
De plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à bouger davantage. Activités remboursables, design actif, comité de santé et du mieux-être, salle d’entraînement, etc. L’importance de l’activité physique n’est plus à démontrer, et les entreprises peuvent contribuer à la santé de leurs employés. Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, ce sont 52 % des Québécois âgés de 15 ans et plus qui atteignent le niveau recommandé d’activité physique. Bref, 52 % se disent « actifs » ou « moyennement actifs ».
Pour plusieurs, utiliser un escabeau peut sembler banal. Néanmoins, des mesures de sécurité importantes doivent être prises, que ce soit à la maison ou au travail.