L’ergonomie se définit comme l’étude de notre façon de travailler. L’objectif est d’examiner les conditions de travail et les relations entre les personnes et les machines dans le but de les améliorer en les rendant confortables et sécuritaires.
Pour éviter les blessures, il est important d’interagir en harmonie avec son milieu de travail. Pour ce faire, les postures inconfortables et les mouvements répétés doivent être limités ou évités. De plus, l’organisation ergonomique de l’environnement de travail doit être prise en compte. Le travail doit être organisé de manière à ce que l’espace offert à l’employé soit ajusté à son corps et à ses mouvements.
Le travail à l’ordinateur augmente drastiquement les risques de microtraumatismes répétés (MTR), lesquels sont causés par la répétition de petites tensions musculaires. En effet, à lui seul, le changement de la position de l’écran, du clavier et de la souris peut faire une grande différence sur le confort de l’employé.
Les MTR les plus fréquents sont les tendinites et les douleurs dorsales, lesquelles sont attribuées à des mouvements répétés et de l’inaction sur une longue période devant l’écran d’ordinateur.
Afin d’éviter les lésions musculosquelettiques causées par le travail de bureau, l’ajustement de la posture devant son poste de travail est primordial. Une bonne harmonie entre la posture, la surface de travail, l’écran, le fauteuil et les accessoires est essentielle à la prévention des douleurs chroniques.
Finalement, il est à retenir qu’être en position assise sur une longue période de temps cause de l’inconfort. Pour minimiser les risques de blessures et demeurer confortable tout au long de la journée, il est suggéré de faire divers étirements, et ce, une fois à l’heure. Les raideurs au cou, aux épaules et au dos seront ainsi diminuées ou évitées.
#Ergonomie #SST #TravailDeBureau
De plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à bouger davantage. Activités remboursables, design actif, comité de santé et du mieux-être, salle d’entraînement, etc. L’importance de l’activité physique n’est plus à démontrer, et les entreprises peuvent contribuer à la santé de leurs employés. Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, ce sont 52 % des Québécois âgés de 15 ans et plus qui atteignent le niveau recommandé d’activité physique. Bref, 52 % se disent « actifs » ou « moyennement actifs ».
Imaginez la scène : Votre employé manipule un couteau à lame rétractable dans l’atelier de fabrication de votre entreprise et se blesse à l’index gauche. Il consulte un médecin sur-le-champ qui retient un diagnostic de lacération profonde. Un arrêt de travail est prescrit. Mais tiendrez-vous pour acquis qu’il s’agit d’un accident du travail?