Vivement le retour de la chaleur et des beaux jours d’été! Le soleil plombe et offre un regain d’énergie à tous. Néanmoins, quelques précautions sont à prévoir lors de la saison chaude. Les fortes chaleurs d’été peuvent occasionner divers malaises et mettre en danger les travailleurs. Chaque année, en moyenne 18 travailleurs sont victimes de troubles liés au travail à la chaleur au Québec selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Les malaises créés par la chaleur sont différents d’un travailleur à un autre. Divers facteurs tels que l’état de santé des employés, l’effort physique, la température et l’humidité ambiante influencent la capacité à affronter les hautes températures.
Le corps humain tente de maintenir une température corporelle d’environ 37 °C. Cependant, le corps est vite malmené par de longues journées de travail à l’extérieur. Le thermomètre corporel peut vite grimper et atteindre plus de 40 °C. Si le corps ne parvient pas à se rafraîchir, un coup de chaleur soudain survient. D’abord, le travailleur pourrait ressentir des étourdissements, le vertige ou une fatigue inhabituelle. Si l’employé présente des propos incohérents, une perte d’équilibre ou une perte de conscience, il s’agit alors d’une urgence médicale. Il faut rapidement appeler les secours, transporter l’employé dans un endroit frais ou à l’ombre, enlever ses vêtements, asperger son corps d’eau et lui donner de l’eau en petite quantité, si possible.
Sous ce ciel bleu, se cachent des milliers de rayons ultraviolets (UV), lesquels rebondissent sur la peau. Grâce à eux, la peau brunit, mais elle peut aussi brûler. Mieux connue sous le nom de « coup de soleil », cette brûlure peut varier en gravité. La consultation médicale est recommandée dès que des cloches apparaissent sur la peau, car il s’agit alors d’une brûlure au deuxième degré.
Par temps chaud, les risques de déshydratation sont élevés puisque le corps lutte constamment pour se rafraîchir. Pour ce faire, l’organisme évacue beaucoup plus d’eau par la transpiration qu’à la normale. Cette diminution en eau doit être contrebalancée, sans quoi une déshydratation surviendra.
L’épuisement se manifeste lorsque le travailleur ne compense pas la quantité d’eau et de sels minéraux que son corps a éliminés. Il présentera les symptômes tels qu’une fatigue intense, des maux de tête, une peau pâle et moite, des étourdissements, une respiration rapide et des crampes abdominales et musculaires.
D’abord, la chaleur oblige le corps à travailler plus pour maintenir sa chaleur corporelle à 37 °C. Cependant, ce processus augmente le flux sanguin et provoque une transpiration plus abondante. Cela peut affecter la concentration et la capacité d’accomplir des tâches mentales. Moins vigilant, l’employé augmente sans le savoir les risques de faire un accident.
Les longues journées chaudes épuisent plus rapidement les employés lors d’un travail à l’extérieur. L’épuisement est tel que leur productivité en est réduite. Parfois trop fatigués, ils peuvent avoir de la difficulté à accomplir les tâches qui nécessitent plus d’énergie et de concentration.
En résumé, il est primordial pour un travailleur et un employeur de prendre en considération les risques. L’adoption de bonnes méthodes de travail est une sage décision pour assurer la santé et la sécurité des employés.
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « Travailler à la chaleur… Attention! », [En ligne], [cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/publications/travailler-a-la-chaleur-fiche-complementaire-employeurs.pdf].
CNESST. « Travailler à la chaleur… Attention! – 4e édition », [En ligne], [cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/publications/travailler-a-la-chaleur.pdf] (Consulté le 17 mai 2021).
Centre patronal de santé et sécurité du travail du Québec (CPSST).« S’acclimater… À la chaleur! », Convergence vol. 18, no 2, publié en avril 2002, [En ligne], [centrepatronalsst.qc.ca/documents/pdf/conv_avril_02.pdf#search=%22chaleur%22].
Gouvernement du Manitoba. « La chaleur et votre santé, [En ligne], [gov.mb.ca/health/publichealth/environmentalhealth/heat.fr.html#2].
Au sein même des entreprises, il est important de faire des rappels des mesures, et des inspections sont nécessaires pour s’assurer du respect des mesures en place.
Nombre de PME québécoises optent pour un processus assez classique de la gestion de la performance au travail. En effet, chaque année, le moment tant attendu par certaines personnes et redouté par d’autres arrive : l’évaluation annuelle de rendement.