Comme membre d’une mutuelle de prévention, vous pouvez obtenir d’importantes économies sur votre cotisation annuelle à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). L’adhésion à une mutuelle de prévention demande de votre part la prise en charge de votre dossier SST. Votre conseiller en prévention représente un allié de taille pour y parvenir.
Le conseiller en prévention joue un rôle de support-conseil dans la livraison des services en matière de santé et sécurité du travail (SST). Il fait usage de son expertise dans ce domaine afin d’assister les employeurs dans la prise en charge de leur dossier SST.
La visite du conseiller en prévention vise d’abord à soutenir les employeurs dans l’atteinte de leurs objectifs SST. Plus précisément, il aide à identifier, prioriser et élaborer un plan d’action (appelé « programme de prévention » pour les entreprises membres d’une Mutuelle à performance Novo) visant à gérer les risques présents dans l’entreprise.
De plus, selon les besoins, le conseiller en prévention peut former les travailleurs afin d’assurer que ceux-ci réalisent leurs tâches de façon sécuritaire (SIMDUT SGH 2015, Espace clos, Manutention manuelle de charges, etc.). Ces formations permettent de réduire considérablement les risques d’accident du travail. Le conseiller peut également offrir des services complémentaires selon les besoins spécifiques de l’entreprise.
Entre autres, il peut réaliser un audit de prévention, participer à la planification d’une visite d’un inspecteur de la CNESST, aider à l’enquête et à l’analyse à la suite d’un événement accidentel, etc.
Grâce à l’inspection des lieux de travail et aux échanges qu’il a avec l’employeur, le conseiller en prévention identifie les principaux risques présents dans l’entreprise. Il propose des mesures préventives nécessaires pour éliminer ou contrôler ces dangers. Ses recommandations se font en accord avec les lois, les règles et les normes en matière de santé et sécurité du travail.
Le conseiller en prévention peut également identifier des risques potentiels en matière d’ergonomie, tels qu’un poste de travail dont l’aménagement est inadéquat. Rappelons qu’une mauvaise ergonomie peut mener à des troubles musculosquelettiques, l’une des principales causes d’incapacité physique attribuables au travail, selon la CNESST.
Soutenir les employeurs dans l’élaboration de plans d’action fait également partie du rôle du conseiller en prévention. Entre autres, il peut soutenir l’employeur dans l’élaboration du programme de prévention obligatoire pour les membres d’une mutuelle. Selon la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST), ce plan d’action se définit comme le plus important outil de prévention pour réduire le risque d’accident du travail. Principalement, le programme de prévention contient les :
Le conseiller en prévention est en mesure de former les employés d’une entreprise au sujet des risques présents ou potentiels en lien avec les tâches à effectuer. Il peut également offrir une formation aux formateurs internes de l’entreprise. Ces derniers transmettront ensuite les connaissances acquises aux autres employés et veilleront à ce qu’ils exécutent un travail en toute sécurité.
De plus, selon les besoins de l’entreprise, le conseiller en prévention peut offrir du coaching au comité de santé et de sécurité (CSS), aux responsables de l’élaboration et de la gestion du programme de prévention, à l’enquête et à l’analyse d’événement accidentel, à l’analyse de risques, etc.
Le conseiller peut évaluer, au moyen d’un audit ou d’une inspection, les pratiques de prévention de l’entreprise. Cette évaluation a pour but de faire le point sur les actions entreprises par l’employeur. Par la suite, il effectuera un suivi avec l’employeur au sujet des recommandations. Le conseiller en prévention, en collaboration avec l’employeur, évaluera les mesures à continuer ou à réajuster afin d’atteindre les objectifs de gestion de risques.
Réduire et contrôler les risques de lésions professionnelles présents en entreprise représentent un travail de longue haleine. Le conseiller en prévention est votre allié dans cette prise en charge. Faites appel à lui pour obtenir le soutien nécessaire. Même si votre entreprise n’est pas membre d’une de nos mutuelles, vous pouvez faire appel à l’un de nos conseillers en prévention. Ils se déplacent partout au Québec pour soutenir notre clientèle dans l’atteinte de leurs objectifs en SST.
Pour en apprendre davantage sur l’ensemble de nos services innovants, consultez la section Services de notre site Web.
Sources :
Novo Studio. « Capsule Inspection des lieux de travail », 2017, [En ligne], [novostudio.ca] (Consulté en janvier 2018).
Novo. « Services en prévention », janvier 2018, [En ligne], [novosst.com/services-conseils/services-en-prevention] (Consulté en janvier 2018).
Ressources humaines. « Conseiller ou conseillère en prévention », Université Laval, mai 2007, [En ligne], [rh.ulaval.ca/conseiller-ou-conseillere-en-prevention] (Consulté en janvier 2018).
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), « Troubles musculo-squelettiques (TMS) : Symptômes et facteurs », [cnesst.gouv.qc.ca/fr/organisation/documentation/formulaires-publications/troubles-musculosquelettiques-tms-symptomes] (Consulté le 10 mai 2021).
CNESST, « Programme de prévention », [En ligne], [cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/organiser-prevention/faire-un-programme-prevention/programme-prevention] (Consulté le 10 mai 2021).
Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST), « Publications Québec », [En ligne], Mis à jour le 10 décembre 2020. [legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cs/S-2.1] (Consulté le 10 mai 2021).
Les bienfaits et retombées de l’activité physique sur la santé mentale ne datent pas d’hier. Ils sont bien documentés par la science et les instances gouvernementales. Par exemple, en septembre 2015, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) publiait un bulletin intitulé «Bouger pour être en bonne santé… mentale».
L’adoption de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (LMRSST), à l’automne 2021, a permis de dépoussiérer des éléments en SST au profit des employeurs et de leurs employés.